#5 Transquadra, Madère – Martinique, Carnet de voyage

11 février 2015

L'hydrogénérateur, démontage

L’hydrogénérateur, démontage, encre et aquarelle

Il fait une chaleur à crever aujourd’hui.
Pour moi, c’est Coca light avec plein de glaçons à l’Annexe, tandis que Laurent s’en est allé tout frétillant dès potron-minet. « J’vais bricoler sur le bateau… »
Vers midi, je pars aux nouvelles et découvre mon Laurent tout rouge, en sueur,  tirant comme un âne sur un truc situé à l’arrière d’Oxymore.
Moi : « Tu fais quoi ? »
Laurent : « Mrrrffffffffhhhh…. Putain de merde de chier de cochonnerie de merde ! »
Moi : « ??????… heu, c’est sur quoi que tu tapes comme un sourd avec ton marteau ? »
Laurent (comme si c’était évident) : « J’essaye de virer l’hydrogénérateur, mais cette putain de vis est tordue !  »
C’est assez marrant à dessiner… Je finis tout juste d’écrire la légende, quand deux ravissantes petites blondinettes s’arrêtent pour regarder mon croquis :
« C’est beau Madame !  »
Moi : « Merci !  »
Blondinette n°1 : « Qu’est ce que vous avez écrit, là ? »
Moi (en cachant le dessin) : « Rien rien ma chérie… enfin, des gros mots pas beaux que disaient le monsieur sur le bateau !  »
Laurent : « Hein ? »
Moi, l’air de rien : « Quoi ? »
D’autres se livrent à côté à des occupations non moins périlleuses : le pliage des voiles ! Je vous assure que cela demande un sacré coup de main…

Le pliage des voiles

Le pliage des voiles, encre et aquarelle.

Ouf, l’hydrogénérateur est finalement démonté et j’apprends que nous sommes attendus pur un pique-nique sur la plage des Salines. On y va en bateau, bien sûr.
C’est la première fois que je navigue sur Oxymore. Bien que mariée à un vrai marin, je déteste faire du bateau : j’ai peur, j’ai mal au cœur, je ne sais rien faire à bord et l’idée de barrer me rend malade. Quant à savoir d’où vient le vent, c’est une autre affaire… Laurent a fini par renoncer à m’expliquer !
En mer j’ai le QI d’une huître et le teint verdâtre d’une algue moisie.
Nous jetons l’ancre avec quatre ou cinq autres bateaux devant le décor enchanteur de la longue plage des Salines. L’apéro bat son plein : planteur à volonté !

Pique-nique aux Salines

Pique-nique aux Salines, encre et aquarelle.

La plage est magnifique. Je ne résiste pas au plaisir de dessiner les uns et les autres, glanant ci et là des bribes de conversations. La petite Rose s’est finalement endormie à même le sable, fatiguée par un gros rhume, et nous bavardons tranquillement en la surveillant du coin de l’œil.
Un dernier croquis rapide avant d’aller prendre le café, invités sur le catamaran de croisière de Jacky, un ami de Jean-Pierre Kelbert et de Sophie.

Plage des Salines

Plage des Salines, encre et aquarelle

Je n’avais jamais visité de gros cata comme celui-ci : il est magnifique et j’aurais presque envie de faire une croisière dessus…
Nous rentrons tranquillement au Marin tandis que tombe la nuit.
C’est bien les vacances au soleil !

Une réflexion sur « #5 Transquadra, Madère – Martinique, Carnet de voyage »

  1. Super reportage sur l’aventure de Laurent ! Mais, je te trouve bien dure avec toi, tu es parfaite sur un voilier, tu manie la barre presque aussi bien qu’un pinceau !!!!!
    Hâte de connaître la suite.
    Fabienne

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