La Plage du Magellan, Théoule sur Mer, Carnet de voyage en vacances. Gouache sur papier. Delphine Priollaud-Stoclet (c)
Plage du Magellan, Théoule sur Mer. 24 juillet 2012. Midi pile. Gouache sur papier.
Les gens sur la plage sont plus frais le matin. Passée une certaine heure, ils risquent de devenir trop cuits…
Etalage de viande grillée à point, abats à l’air et tripaille au soleil.
Et une Côte d’Azur, une !
En mettant dans ma valise mon masque et mon tuba, je repense aux milliers de petits poissons rayés de jaune citron et de bleu roi qui se pressaient dans les eaux limpides de la baie de Phang Nga au sud de la Thaïlande.
Voici une réminiscence inspirée par mon carnet de voyage dessiné en janvier et février 2012.
Phang Nga-2012, Delphine Priollaud-Stoclet, Technique mixte sur toile. 80X100
Exit l’image polluée, grise et bruyante de Paris !
Perdez-vous par une journée inondée de soleil à travers les impasses fleuries qui traversent le quartier Mouzaia et découvrez un Paris coquet débordant de charme et de roses parfumées. Une fenêtre ouverte laisse échapper l’esquisse hésitante d’une sonatine de Mozart, un chat tigré sommeille à l’ombre de la glycine, la vie s’écoule tout doucement… Je vois la vie en roses aujourd’hui !
Lundi 28 mai 2012.
Depuis la rue Mouzaia, aquarelle, D. Priollaud-Stoclet (c)
Rue de la Liberté, Paris. Carnet de voyage à Paris, aquarelle et dessin.
Un 8 mai pluvieux et me voilà attablée devant un café viennois qui se reflète à l’infini dans les miroirs Art Nouveau de la Brasserie Mollard.
Parée de mosaïques dessinant un bestiaire étonnant, la Brasserie Mollard siège fièrement face à la Gare Saint-Lazare. Dehors, le ciel est gris. Bien au chaud et calée tout au fond de la banquette moelleuse, je croque la lumière pastelle et délicate, le serveur amidonné et les clientes d’un autre temps. Hop, une petite cuiller de crème Chantilly !
La Brasserie Mollard, Paris Saint-Lazare
Les clientes de la Brasserie Mollard
Prendre le métro parisien amène à dessiner des carnets de transports pas si communs…
Dans le métro, ligne 1. Encre et aquarelle sur Moleskine.
RER A, 1er avril 2012, la grand messe. Encre sur Moleskine.
Claudia en rêvait, sa maman (moi !) a cédé…
Séance de shooting photo et Claudia prend la pose avec un naturel déconcertant.
J’en profite pour lui tirer le portrait à ma manière, avec un seul objectif : capter sa joie et son bonheur en noir et blanc.
Claudia au maquillage, encre de Chine, Delphine Priollaud-Stoclet (c)
Prises de vues, encre de Chine, Delphine Priollaud-Stoclet (c)
Mat nous a entraîné aux commandes de son long tail boat dans une promenade d’îles en îles, au gré des formations karstiques qui ponctuent l’horizon.
Le bateau glisse au ras du rocher et nous nous amusons à détailler les formes sculptées par les stalactites et les stalagmites de calcaire qui découpent le ciel .
Pas une ride à la surface de l’eau, le soleil décline de plus en plus vite et le contre-jour se prête au merveilleux jeu des valeurs.
Baie de Phang-Nga, Carnet de voyage Delphine Priollaud-Stoclet (c) 2012
Ligne 1, lundi 13 février. Chronique extraordinaire du métro parisien !
Quand l’humour s’en mêle, nos trajets quotidiens deviennent exceptionnels…
Feutre et encre de Chine.(c)
Louvre-Ravioli, Carnet de voyage à Paris
La baie d’Ao Thalane dans la province de Krabi offre des paysages graphiques beaux à couper le souffle. Je rentre tout juste et me replonge dans mes dessins noirs et blancs esquissés sur le vif.
La mangrove arachnéenne, les îlots rocheux délicatement posés sur l’eau qui ponctuent la mer d’Andaman, le reflet du ciel sur le sable à marée basse.
Mangrove - Ao Thalane - Krabi. Encre, gouache et pastel. Delphine Priollaud-Stoclet (c)
Ao thalane, province de Krabi - Thaïlande. Encre de Chine. Delphine Priollaud-Stoclet (c)
La nuit tombe vite à Paris en décembre. Crépuscule ponctué par les lumières de Noël.
J’ai froid, je meurs d’envie d’un café et j’entre dans le premier troquet qui me tend les bras. Comptoir arlequin, serveurs en blanc et noir et ambiance bec de gaz en terrasse. Deux clients dépareillés en grande conversion : je surnomme le premier « casquette ringarde » et le second « slip apparent »… Il ont l’air de conclure un marché de dupes sous l’œil complice du serveur au torchon. Bien sûr, je ne résiste pas à l’appel du carnet moleskine tapi au fond de mon sac à main, noir comme le café fumant, comme la nuit, comme l’encre de Chine.
Croquis express-O au Petit Pierre, Boulevard Magenta, République.
Le Petit Pierre, carnet de voyage sur le zinc - Delphine Priollaud-Stoclet - Encre de Chine - 2011 (c)